La ventilation mécanique contrôlée, plus communément appelée VMC, est un dispositif essentiel pour assurer le renouvellement de l’air intérieur et préserver ainsi la santé des occupants d’un logement. Toutefois, cette installation doit être entretenue régulièrement pour garantir son bon fonctionnement. Cet article vous présente tout ce qu’il faut savoir sur l’entretien d’une VMC.
Pourquoi entretenir sa VMC ?
L’entretien d’une VMC est primordial pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela permet de maintenir la qualité de l’air à l’intérieur du logement en évacuant les polluants et les mauvaises odeurs. Ensuite, cela évite la dégradation des matériaux constitutifs du bâtiment causée par une humidité excessive. Enfin, un entretien régulier contribue à optimiser la performance énergétique de la VMC et à réduire les risques d’accidents ou de dysfonctionnements.
Quelle fréquence d’entretien pour une VMC ?
Il est généralement recommandé de procéder à un entretien annuel de sa VMC par un professionnel qualifié. Toutefois, certaines opérations peuvent être réalisées par le propriétaire ou le locataire sans faire appel à un technicien. Par exemple, il est conseillé de nettoyer les bouches d’extraction et d’insufflation tous les 3 à 6 mois, selon l’utilisation du logement et la présence d’animaux ou de fumeurs. De même, les filtres doivent être vérifiés et changés si nécessaire environ deux fois par an.
Les étapes de l’entretien d’une VMC
L’entretien d’une VMC comporte plusieurs étapes, dont certaines peuvent être réalisées par le propriétaire ou le locataire lui-même :
- Nettoyage des bouches d’extraction et d’insufflation : il s’agit de retirer les bouches situées dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) et sèches (chambres, salon), puis de les nettoyer à l’aide d’un chiffon humide et d’un détergent doux. Il est important de ne pas utiliser de produits abrasifs ou corrosifs qui pourraient endommager les matériaux.
- Vérification et remplacement des filtres : les filtres permettent de retenir les particules en suspension dans l’air. Ils doivent être inspectés régulièrement pour s’assurer qu’ils ne sont pas obstrués ou détériorés. Si tel est le cas, il convient de les remplacer par des filtres neufs adaptés au modèle de la VMC.
- Contrôle du moteur et des gaines : cette opération doit être réalisée par un professionnel qualifié qui vérifiera notamment l’état du moteur, le bon fonctionnement des pales et l’absence d’obstruction des gaines. Il pourra également procéder au réglage de la VMC pour optimiser son fonctionnement.
Le coût de l’entretien d’une VMC
L’entretien d’une VMC par un professionnel a un coût qui varie en fonction de plusieurs critères, tels que le type de VMC (simple flux ou double flux), la complexité de l’installation et la localisation géographique du logement. En moyenne, il faut compter entre 100 et 200 euros pour une intervention annuelle incluant le déplacement, la main-d’œuvre et les pièces éventuellement remplacées. Il est possible de souscrire un contrat d’entretien auprès d’un prestataire spécialisé, ce qui permet généralement de bénéficier d’un tarif avantageux sur le long terme.
Les réglementations en vigueur
En France, la réglementation impose aux propriétaires et aux locataires d’assurer l’entretien régulier de leur VMC. Ainsi, selon le Code de la santé publique, les installations de ventilation doivent être maintenues en bon état de fonctionnement et les dispositifs d’évacuation des odeurs indésirables doivent être vérifiés périodiquement. Par ailleurs, le Code de la construction et de l’habitation précise que les logements neufs doivent être équipés d’une VMC conforme à la réglementation thermique en vigueur (RT 2012).
Ainsi, l’entretien d’une VMC est essentiel pour assurer la qualité de l’air intérieur et préserver la santé des occupants d’un logement. Il convient de réaliser un entretien régulier, comprenant notamment le nettoyage des bouches d’extraction et d’insufflation, la vérification des filtres et le contrôle du moteur et des gaines. Le recours à un professionnel qualifié permet de garantir un fonctionnement optimal de l’installation et de se conformer à la réglementation en vigueur.